Retracer
A déjà 5 ans, Pol Malan, artiste peintre et ami de ses parents l'initie à la peinture. Jusqu'à l'âge de 15 ans elle y passera tous les jeudis, y apprend l'art de manier les couleurs en s'inspirant de ses maîtres, tels que Delacroix, Renoir ou encore Monet pour ne citer qu'eux.
Néanmoins le destin en décidera autrement : dans sa famille, être artiste peintre n'est pas un métier à proprement parler, surtout lorsque l'on est une femme.
Elle se dirige alors vers la mode et monte sa propre entreprise à seulement 22 ans, tout en continuant à peindre.
En 1979, la flamme créative de l'artiste se ravive. Danielle s'installe à Cavaillon et s'inspire de vieux villages provençaux dans ses premières toiles. Elle devient membre des Quat'Z'Arts et Métiers en 1988 et de la société des artistes indépendants en 1992.
Une longue période de recherche personnelle va faire progresser son expression figurative vers l'imaginaire.
En 2003, la rencontre avec l'artiste Zao Wou-Ki fut déterminante et influencera sa peinture. L'année suivante elle est admise dans le Dictionnaire de Cotation des Artistes.
Au cours d'un séjour à Barcelone en 2009, le modernisme de Gaudi l'inspire, au point de lui faire hommage dans une de ses récentes toiles.
Après son séjour en Amérique du Sud en 2011, les couleurs deviennent plus violentes. La même année, elle obtient une cotation de la part de Chirstian Sorriano, expert en Art contemporain. La rencontre avec Wang Yan Cheng lors d'une exposition sur Lyon en 2012 sera elle aussi décisive : la sensibilité picturale de l'artiste la fascine et l'inspire tout particulièrement.
En 2018, elle pose ses chevalets dans son atelier de Barbizon où elle poursuit son chemin coloré, inspirée par ce lieu authentique imprégné de l'esprit de ses illustres prédécesseurs.